Rob Field représente bien le logement qu'il aimerait acheter à Orlando. Un célibataire de 63 ans cherche un appartement avec deux chambres, deux salles de bains, parquet et cuisine moderne. Rob a commencé à chercher la bonne option il y a un an, mais en tant que planificateur financier, il s'est rendu compte qu'il était presque impossible de conclure une bonne affaire sur le marché du logement en plein essor.
«C'est un peu frustrant pour moi», dit Field. «Je planifie à l'avance et travaille sur mon budget, et après un mois, les chiffres changent et je dois tout recommencer.»
Cependant, cet été, le nombre d'offres à Orlando a augmenté, les vendeurs ont réduit les prix et les maisons sont sur le marché assez longtemps pour que les acheteurs puissent les examiner et prendre une décision éclairée. Cela donne à Rob l'assurance que sa quête est sur le point d'être terminée.
«Je suis devenu plus déterminé à négocier avec les vendeurs qu'il y a quatre mois», a déclaré field.
Selon une nouvelle étude de Knock, le Prêteur national pour les acheteurs de maison, les acheteurs à travers le pays commencent à obtenir plus de pouvoir qu'il y a un an. «De juin à juillet, les 100 principaux marchés américains se sont déplacés en faveur des acheteurs», a déclaré Sean Black, PDG de Knock.
Selon Knock, Orlando et 15 autres grands marchés américains ont cessé d'être des marchés de vendeurs et sont passés à la neutralité, ce qui suggère des conditions à peu près égales pour les acheteurs et les vendeurs.
Cette nouvelle a certainement ravi des acheteurs comme Field, qui ont assisté à la flambée des prix des logements depuis le début de la pandémie. À Orlando, le prix moyen d'une maison est passé de 250 000 dollars en février 2020 à 380 000 dollars en juillet 2022. C'est à dire en seulement deux ans, la valeur de l'immobilier a augmenté de 52%. Cela a été conduit par une combinaison de facteurs tels que la faiblesse de l'offre sur le marché et l'augmentation de la population de la Floride due à la migration des travailleurs à distance.
En janvier, la réserve fédérale a commencé à relever les taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation. Selon la Réserve fédérale de Saint-Louis, le taux moyen des prêts hypothécaires à 30 ans a atteint 5,81% en juin, le taux le plus élevé depuis la grande récession de 2007-2008.
«Je pense que ce n'est pas le bon moment pour faire du shopping. Dans un proche avenir, les prix des maisons devront baisser», a déclaré Stewart, créateur de l'application InvestFar et auteur de Diet for Real Estate Investors. Une étude de la Florida Atlantic University confirme la déclaration de Stewart selon laquelle les maisons sont surévaluées.
Cependant, les vendeurs ont apparemment senti le marché se refroidir. En juillet, la société d'analyse Redfin a annoncé que 8% des maisons mises en vente à Orlando avaient déjà chuté.