Selon certains économistes et experts du marché, la forte hausse des prix des logements dans le Sud de la Floride, observée récemment, peut coûter cher à la région dans un proche avenir.
Les taux de croissance incontrôlés et des prix élevés superflus obligent les analystes à parler de l'approche de certaines «représailles» — la correction du marché et de ses prix, ce qui, peut être un événement catastrophique.
Parmi ces analystes est le Dr Ken Johnson, doyen adjoint des programmes d'études supérieures à la Florida Atlantic University. Son domaine d'expertise comprend l'étude des marchés américains, le suivi des loyers immobiliers et des prix des logements.
Selon K. Johnson, 15 marchés immobiliers américains montrent une réévaluation des propriétés de plus de 50%. Dans le Sud de la Floride, ce taux est à 29,84%. La croissance des loyers et des prix d'achat de l'immobilier a commencé une croissance intense l'année dernière et a rapidement dépassé les taux de croissance sains.
À l'heure actuelle, pour un grand nombre d'acheteurs l'immobilier trop cher est devenu un problème sérieux et la Floride est en son centre.
Johnson avertit immédiatement qu'en parlant de «représailles», il ne s'agit pas d'un effondrement à grande échelle du marché du logement. Mais une correction sérieuse des prix est plus que probable. Cela nuira gravement à ceux qui ont déjà acheté un logement et les vendeurs, mais créera une période assez longue de «disponibilité» pour un large éventail d'acheteurs.
Mais pour le moment, le marché est toujours en surchauffe et reste inaccessible à un grand nombre de personnes à long terme.
Il explique que l'une des principales sources de problèmes dans le cas de la Floride est l'afflux inépuisable d'acheteurs d'autres États. Et surtout ces acheteurs sont intéressés par le comté de Palm Beach. Les locations sont les plus populaires dans les comtés de Palm Beach, Broward et Miami-Dade.
Sur la base des données d'observation, les données du comté montrent la plus grande ampleur de la réévaluation de la valeur de l'immobilier sur le marché. M. Johnson, pour sa part, souligne que la situation doit être maîtrisée dans les plus brefs délais. Au moins jusqu'à ce que le parc de logements de l'état soit rempli d'un nombre suffisant de propriétés. Cependant, dans le meilleur des cas, il faudra environ 4 ans pour résoudre le problème de cette manière.