Malgré les défis auxquels est confronté l'ensemble du marché immobilier américain, la situation à Tampa, en Floride, reste relativement favorable en raison d'un marché du travail solide, d'un faible inventaire de logements et d'une population en croissance continue. Les prévisions pour 2023 sont également optimistes: les experts s'attendent à une croissance de la demande, à une offre faible et à des prix élevés, du moins pour les propriétés prêtes à emménager dans la région métropolitaine de Tampa-Saint Petersburg-Clearwater.
Le développement des maisons unifamiliales a été instable l'année dernière. Il a culminé en mai, lorsque 1 603 permis de construire ont été délivrés. En décembre, leur nombre est tombé à 882. Au premier trimestre 2023, la situation a commencé à s'améliorer, mais n'a toujours pas atteint le niveau du début de 2022. Au cours des trois derniers mois, 2 808 permis de construction unifamiliale ont été délivrés à Tampa. Il y a un an, il y en avait 3 949, ce qui représente une baisse de 29%.
D'autre part, 4 046 permis de construction multifamiliaux ont été délivrés à Tampa au premier trimestre de 2023, soit 314% de plus qu'il y a un an. Leur nombre est passé de 326 en janvier à 1 466 en novembre au cours de l'année précédente.
Il y a maintenant suffisamment de maisons à vendre à Tampa pour satisfaire la demande sur 2,4 mois. C'est plus que l'année dernière, lorsque l'inventaire couvrirait 1,6 mois, mais un marché équilibré est censé avoir 6,5 mois d'inventaire.
Le prix médian d'une résidence à Tampa a atteint 364 000 $, soit moins de 393 000 $ à l'été 2022 mais toujours 3,1% de plus qu'au 1er trimestre 2022, selon Redfin.
Quant au loyer, il a augmenté de près de 5% l'an dernier et a atteint 2 100 $ par mois en décembre 2022. La moyenne américaine est de 1 978 $.
Les prix de vente et les tarifs de location à Tampa continuent d'augmenter en raison de la croissance démographique, entre autres raisons. Selon le US Census Bureau, 4 000 nouveaux résidents sont arrivés à Tampa d'avril 2020 à juillet 2021. Un nombre impressionnant de 50 000 personnes ont déménagé dans cette région depuis 2010.